samedi 27 avril 2013

Livre numéro 27 : Le coeur cousu. Carole Martinez.

 Auteure : Carole Martinez
Edité chez : Folio 
Résumé :
Frasquita Carasco a dans son village du sud de l'Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des villageoises ; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un papillon qu'il s'envolera par la fenêtre ; le cœur de soie qu'elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement...
Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus – ou accablés – de dons surnaturels...
Le roman fait alterner les passages lyriques et les anecdotes cocasses ou cruelles. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle tragique de la vie


Avis :

 

L'empressement et la lecture Du domaine des murmures avant ne m'ont pas fait apprécier Le cœur cousu à sa juste valeur. J'avais tellement aimé la plume de l'auteure dans Du domaine des murmures que la narration de ce livre tout à fait différente m'a déçue.

En sachant que j'allais bientôt rencontrer l'auteure, il fallait que je lise au moins un de ses romans. Le cœur cousu m'avait tout de suite attiré par rapport à Du domaine des murmures. Cette histoire de magie et de broderie s'annonçait sous les meilleurs hospices. Mais malheureusement je ne l'ai pas autant aimé que j'aurais cru.

Ce livre est en fait une sorte de recueils de conte qui touchent à une famille espagnole en particulier. La narratrice, Soledad, nous embarque ainsi dans l'histoire de sa mère qui n'est pas plus vieille que Soledad à l'époque et de sa fratrie bien fournie. 
On découvre une ribambelle de personnages tous différents mais malheureusement je ne les ai pas trouvé plus attachants que ça. Il y a tellement de sœurs !
Il n'y a pas vraiment de trame dans cette histoire, c'est juste le quotidien de cette famille et je pense qu'on pourrait en faire une série de courts-métrages, un pour chaque personnage. Frasquita la mère et ses enfants Anita, Angela, Pedro, Clara et tous ses enfants dont le nom m'échappe.    
Selon moi, l'histoire prend vraiment un sens vers la fin où Anita si je ne dis pas de bêtises, épouse Juan et attend avant de consommer son mariage car elle doit marier toutes ses sœurs. L'idée des robes de mariée était vraiment très bonne. Les baisers de l'une des sœurs aussi (ce qui l'ont lu me comprendront ;-).

Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de similitudes entre Lucia et Bérengère Du domaine des Murmures, ces deux femmes qui ont peu d'estime d'elles-mêmes et dont les autres ont peu d'estime. 

En résumé : Le cœur cousu était vraiment pas mal, on s'évade, mais j'ai tout de même préféré Du domaine des Murmures, ce qui m'a fait revoir la note que j'avais attribué à ce dernier. Je le conseille quand même à ceux qui aiment les petites histoires de famille, d'amour, de broderie, de magie etc... 

Carole Martinez : 
Comme dit plus haut, j'ai pu rencontrer Carole Martinez, l'auteure au cas où vous n'auriez pas suivi, venue parler de son travail, de ses oeuvres, un peu de sa vie personnelle. Franchement, c'est une personne super. Une formidable conteuse. Elle a encore une fois réussi à me transporter dans son histoire comme ses romans. En plus elle est super accessible, super symmpathique. On a un peu parlé, elle m'a fait des dédicaces personnalisées et franchement, je lui souhaite une longue vie fertile en idées de romans que je me presserais d'acheter. Même si ce ne sera pas pour tout de suite (elle a pris 14 ans pour écrire Le cœur cousu et 4.5 ans pour Du domaine des Murmures alors...). C'est une auteure formidable que j'aimerais beaucoup revoir un de ces jours. 

Note : 3/5 


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