Edité chez : J'ai Lu
Résumé :
Sophie peine à terminer sa thèse à Bordeaux. Elle croise Joyce Verneuil, productrice de télévision, à qui elle fait lire son premier roman, refusé par plusieurs éditeurs. Joyce lui promet de recommander son manuscrit à un grand éditeur parisien, mais à la condition que Sophie la suive dans la capitale et travaille avec elle. Marc, son compagnon, et sa mère ne sont pas d'accord, mais sont-ils obligés de le savoir ?
Avis :
J'ai découvert La vie commence à 20h10 dans la librairie près de chez moi. En lisant la quatrième de couverture, je n'ai même pas pensé à Le Diable s'habille en Prada mais à Morning Glory et 30 Rock, un film et une série que j'aime beaucoup.
Les critiques de ce livre parle du Diable s'habille en Prada à la française. Je n'ai vu que le film mais j'ai retrouvé la boss, véritable main de fer dans un gant de velours, le pion de la reine et la jeune première qui débarque d'un autre univers que le leur.
Cependant, dans le diable s'habille en Prada (de mes lointains souvenirs), Andréa doit un peu faire la nounou de Miranda alors que dans La Vie commence à 20h10, Joyce, la productrice est présente mais peu approfondie. Elle n'est pas l'élément principal de l'histoire.
Au niveau des personnages, j'ai trouvé Sophie assez attachante (en même temps, si l'héroïne m'avait agacé tout du long, je n'aurais jamais lu les 500 pages) même si elle se fait trop marcher sur les pieds par tout le monde. J'ai adoré Julien, un passage en particulier m'a marqué tout au long du livre. Annie est vraiment adorable elle aussi. Tous les deux ont perdu leurs parents, mais ils réagissent différemment à cette perte. Ils m'ont touchés.
Le début est très long. L'auteur a pris beaucoup de temps pour planter son décor et l'entourage de Sophie, j'ai vraiment été dépité de tous les passages du début avec sa mère qui, je l'ai compris en terminant le roman, ne servait à rien. OK c'est un peu par sa faute que Sophie part à Paris travailler chez La Vie La Vraie mais il aurait pu nous condenser un peu tout ça au lieu d'y consacrer autant de pages qui au final, n'étaient pas nécessaire selon moi.
Le milieu du roman m'a causé quelques problèmes également, les chapitres étaient assez répétitifs, en général ça ne me dérange pas mais là je reconnais avoir eu un gros problème. Ce n'est pas que le monde des séries télés ne m'intéresse pas, au contraire je voudrais être scénariste mais là c'était pénible de retrouver une demi-douzaine de fois "J'arrive aux locaux, je m'installe, je demande tout un tas de trucs à Mohammed qui me prend pour une conne, je vais voir Joyce qui me donne du travail supplémentaire, je pense à ma thèse, à Marc et Annie, le soir je vais dans le bureau de Joyce..."
La fin, par contre, m'a bien plu. En général je suis déçu des fins de romans mais là, je reconnais que ce n'était pas mal du tout. C'est tout à l'envers dans ce roman. Si je m'étais un peu plus concentré, j'aurais trouvé la fin prévisible mais au final, ce roman est comme le feuilleton dont Sophie s'occupe : ça n'a rien d'exceptionnel mais ça détend et ça fait passer un bon moment.
En résumé : La Vie à Commence à 20h10 est un roman qui fait le même effet qu'un téléfilm ou qu'un feuilleton, ça détend, ça fait passer un très bon moment. Les personnages sont attachants. Les situations sont parfois rocambolesques. Si vous chercher une lecture détente, de la chick-litt édulcorée. Comme je l'ai dis, si vous avez aimé le Diable s'habille en Prada, je vous le conseille. Une suite est parue et je me tâte pour me la procurer.
Note : 3.5/5
Il donne envie ce licre !
RépondreSupprimerOuais je reconnais qu'il n'était pas mal du tout. C'est un feuilleton qui parle de feuilleton.
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