dimanche 1 septembre 2013

Livre numéro 62 : Une planète dans la tête. Sally Gardner.

Auteure : Sally Gardner.
Edité chez : Gallimard Jeunesse sortie le 26 Septembre
Résumé : Je me demande si...
Si le ballon de foot n'était pas passé par dessus le mur.
Si Hector n'était pas allé le chercher.
S'il n'avait pas gardé l'abominable secret pour lui.
Si...
Alors, je me raconterais sans doute une autre histoire.
Voyez-vous, les "si" sont comme les étoiles, innombrables.

Depuis que ses parents ont du fuir la répression d'un gouvernement brutal, Standish vit avec son grand-père dans la "zone7", celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence... Dyslexique, il subit a l'école brimades et humiliations jusqu'au jour ou il se lie d'amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s'évader sur Juniper, la planète qu'ils ont inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace... Ont-ils été supprimés?


Avis :

Mes premières ENC (épreuves non corrigées) pour ma centième chronique livres et films confondus. C'était une super occasion de marquer le coup.

Une planète dans la tête n'est pas le genre de roman qui m'attirerait en librairie. Et c'est pour cette raison que j'ai voulu être chroniqueur Gallimard Jeunesse : découvrir des livres qui ne m'auraient pas intéressé et ainsi, être surpris.

J'avoue avoir eu du mal au début du roman. Et à vrai dire, ça ne s'est pas beaucoup arrangé par la suite.
Le roman est écris à la façon d'une dystopie selon moi, mais l'histoire se passe dans les années 60 donc j'étais très perplexe. Un peu comme pour Born Wicked de Jessica Spotswood, créer une société dans le passé est vraiment quelque chose qui me dérange.

Le héros, Standish , est un adolescent dyslexique de 15 ans qui, bien qu'étant scolarisé, ne sache ni lire ni écrire. Le résumé au dos accentuait la dyslexie car l'auteure en a elle-même souffert mais je trouve que ça passe au second plan dans le roman et l'histoire prend la moitié du livre pour commencer.

Les autres personnages ne m'ont pas marqué non plus, par contre, j'ai beaucoup aimé l'amitié qu'ont Standish et Hector, c'était très touchant, surtout à la fin. 
Standish et Hector ont des expressions qu'ils utilisent très souvent comme ... à la puissance mille. Partout, tout le temps. 

Malgré l'âge de Standish, je ne considérerais pas ce roman de Young Adult car il n'a pas la maturité de Katniss ou Hazel mais plus comme celle d'un enfant de 10-11 ans. Après, peut-être que l'époque et le milieu influent sur sa perception des choses.

En comment une planète dans la tête, je ne savais pas vraiment dans quoi j'allais m'embarquer, et j'ai été très surpris du dénouement de l'histoire. J'étais à mille lieues de m'imaginer que ce qui s'est passé allait se passer. Je m'attendais à un récit réaliste d'adolescent en difficulté qui va se battre pour trouver sa place mais non. C'est plutôt de la théorie du complot à la sauce légèrement dystopique.

En résumé : Une planète dans la tête est un roman très agréable, pas prise de tête qui fait passer un bon moment. Je l'ai fini en moins d'une journée donc je ne me suis pas trop attaché aux personnages mais le concept est très sympa et il change de ce que j'ai vu jusque-là. Si vous aimez les romans jeunesse avec un héros qui pourrait être n'importe qui, achetez-le dès qu'il sortira en librairie. 

Note : 3.25/5

Je tiens à remercier les équipes de Gallimard Jeunesse : On Lit Plus Fort, pour m'avoir sélectionné comme chroniqueur et me permettre de faire de si belles découvertes.   

 

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