jeudi 20 juin 2013

Livre numéro 42 : Théa pour l'éternité. Florence Hinckel.

Auteure : Florence Hinckel
Edité chez : Soon
Résumé : Théa est secrètement amoureuse de Théo, son voisin et meilleur ami d’enfance, qui lui préfère la pom-pom girl du lycée. Théa vit seule avec sa mère, une ancienne présentatrice de télévision obnubilée par le souci de paraître jeune. Théa a l’impression que le temps passe trop vite et que les promesses de l’enfance sont déjà loin. Alors, quand le professeur Jones lui propose d’être le plus jeune cobaye d'un programme visant à stopper le vieillissement, Théa se dit que c’est une chance unique qui s’offre à elle. . .





Avis :

 

Le résumé intéressant et les commentaires positifs de l'amie qui me l'a prêté m'ont poussé à me lancer dans Théa pour l'éternité.Ses 250 pages à peine m'ont encore plus encouragé à le lire.

Eh bien, comment dire ? Je n'ai pas du tout aimé. Mais pas du tout.

Certes le concept de "cobayes humains" pour une expérience visant à stopper le vieillissement était sympa mais au niveau de Théa, la narratrice et personnage principal, ça a bloqué.



J’ai détesté ce personnage à tel point que continuer de lire ce livre relevait plus du masochisme que de la curiosité. Heureusement, j’ai réussi à lire la fin en diagonale sans trop me préoccuper d’elle parce que sinon, je n’aurais jamais survécu.

Théa est un amoncèlement de clichés. Elle n’a absolument aucune personnalité et change d’avis comme de chemise. Au début on a le droit à la godiche qui a une situation peu enviable avec des parents séparés, en plus elle n’a que deux amis ET il faut que son ami d’enfance dont elle est folle amoureuse sorte avec la chef des pom-pom girls. Ça ne rappelle absolument aucune histoire d’adolescente, aucune. 


Les premiers chapitres, ceux qui précèdent la prise du traitement « d’immortalité » sont bourrés d’allusions grosses comme des maisons à la jeunesse qui n’est pas éternelle, le temps qui est compté, les vies qui sont trop courtes, ce genre de choses. Ce n’est pas du tout subtil et j’ai eu plusieurs fois envie de dire « c’est bon on a compris ».


Théa se plaint de sa vie mais tout est si facile pour elle. Bien sûr il lui arrive quelques tracas mais tout le monde autour d’elle fait en sorte de minimiser les dégâts et tout lui est servi sur un plateau d’argent.


Après avoir commencé à prendre son traitement, elle se croit indestructible et change du tout au tout. Elle se met à faire n’importe quoi sous prétexte qu’elle a le temps. On est passé de la gourde qui à 16 ans, tire les cheveux d’une fille, à une salope. Désolé de cette grossièreté mais c’est ce qu’elle est. Elle se la joue même donneuse de leçon. Le moment où elle sort avec un type de 21 ans et qui fait la réflexion cliché comme quoi les garçons plus mûrs sont mieux que les gamins de son âge alors que ça ne fait qu’une semaine qu’elle a commencé à sortir avec des gars. Il faut qu’on m’explique.


A propos du traitement, ce n’est pas du tout ce que j’imaginais. Théa ainsi que la plupart des personnages que ce traitement va arrêter le temps mais non. C’est juste qu’il ne fait plus vieillir. Certes elle paraîtra avoir 16 ans mais dans sa tête, elle en aura plus. Et ce procédé soulève des questions soulevées dans le livre mais peu exploitées, si les personnes vivent des centaines d’années, elles ne peuvent faire d’enfants par risque de surpopulation. Certains cobayes ont acceptés pour voir l’évolution de la Terre mais si ce sont toujours les mêmes personnes, les chances sont faibles pour qu’on trouve quelque chose de nouveau. C’est en créant de nouvelles personnes qu’apparaissent de nouvelles idées. Par exemple si les Romains de l’Antiquité avaient trouvé le moyen de survivre jusqu’à nos jours, on n’aurait peut-être jamais découvert l’électricité. Pour moi ça me paraît logique mais je ne sais pas ce que vous en pensez.


La fin est fidèle au reste du roman. Théa a encore tout pour elle, il y a juste la dernière page qui met un tout petit point noir sur cette immensité blanche. La pauvre chérie.



En résumé : Théa pour l’éternité est un roman qui traite d’un sujet plutôt intéressant mais tout est foutu en l’air par une tête à claque de première comme personnage principale. Je vous conseillerais de passer votre chemin mais il se peut que vous adoriez Théa. A vous de voir mais si vous vous attendez à des controverses et de grands débats philosophiques sur la jeunesse éternelle, vous allez être déçus. 
Note : 1/5 


2 commentaires:

  1. ahahahaahahahhahhahaahahaha
    Je croyais que tu n'allais pas le poster pour éviter de la défoncer x) tu es dur quand même :o

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  2. Au début je ne voulais pas trop poster la chronique mais les mots sont venus tous seuls et j'aurais le mérite de ne pas mâcher mes mots pour le coup.
    Dur, j'ai dis ce que je pensais c'est tout. Je n'allais pas crier au génie quand même.

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