samedi 15 juin 2013

Livre numéro 40 : Nos étoiles contraires. John Green

 Auteur : John Green
Edité chez : Nathan
Résumé :
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie

Avis :

Nos étoiles contraires est un roman qui a fait pas mal de bruit depuis sa sortie. Il a été un coup de cœur pour bon nombre de personne, sur la couverture impossible de ne pas voir le badge "Meilleur roman 2012 par le Time magazine" ainsi que les informations sur la future adaptation de ce roman au cinéma. C'était donc avec plaisir que je me lançais dans ce livre que l'amie qui m'a prêté Wonder, Abandon 1 et 2, Kaleb 1 et 2 m'a encore une fois conseillé.

 Je suis navré, je vous l'assure, mais je n'ai trouvé ce roman époustouflant comme certains le laisserait croire. 

Certes l'histoire est touchante, j'ai bien aimé la narratrice, Hazel et l'histoire m'a emporté mais au final, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de flottements dans cette histoire.

Le plus gros problème de cette lecture (et il est bien considérable) c'est que je n'ai pas trouvé les personnages de Hazel et Augustus attachants. Non pas qu'ils soient totalement dénués de charme et de personnalité mais honnêtement, j'ai trouvé que l'auteur est resté en surface. Ainsi dans les dernières pages, je n'ai pas été remué autant que m'ont laissé croire les commentaires sur ce livre. L'histoire d'amour a été mignonne mais très loin de passions tragiques et déchirantes (désolé, j'étudie ça en ce moment au collège et ça déborde sur ma chronique). Je les ai plutôt vus comme de très proches amis mais je n'ai pas senti l'amour avec un grand A. Les moments qu'ils partagent sont superbes certes mais j'ai senti qu'ils se sont mis ensemble pour faire comme tout le monde. C'était dommage.

Sinon, un gros point qui m'a gêné, c'est les passages qui font mention de leur roman favoris : Une Impériale Affliction c'est-à-dire la majorité du roman. Au début, Hazel en parle un peu à Augustus et ils en discutent, ce qui les rapproche de plus en plus mais au bout d'un temps, ce maudit roman me sortait par les trous de nez. J'avais envie de dire "les gars, vous aviez une vie avant ce roman donc faites quelque chose d'autre". Surtout que les mêmes questions revenaient sans cesse et ça m'a saoulé. J'ai bien compris que ce roman est au centre de l'histoire mais c'est quand même grave qu'il soit plus présent que le cancer. En plus la narratrice répète "j'ai relu UIA (Une impériale Affliction)" aussi bien que si elle regardait une rediffusion de Top Model USA, elle lit un roman entier en à peine deux heures (Tu es Hazel et tu lis UIA en deux heures, c'est comme si je te disais tu es  Hazel et tu regarde un épisode de TMU).

Au niveau des autres personnages, j'admire la mère de Hazel qui est une femme très forte et qui, on l'apprend, souffre encore plus du cancer de sa fille que la principale intéressée. Isaac m'a beaucoup plus également, j'apprécie son humour noir et j'ai davantage apprécié Augustus dans les passages où les deux sont ensembles.
En parlant de ça, j'ai également trouvé les passages où ils jouent aux jeux vidéos un peu trop longs, juste le dernier avec Hazel et Isaac qui pètent les plombs qui m'a bien fait rire. Là aussi Hazel termine les romans adapté du jeu en une heure et demie. C'est quand même incroyable.

Pour finir j'ai trouvé ça très moyen le retournement de situations aux cinquante dernières pages, il ne se passait rien plus là ça tombe comme ça et tout s'enchaîne à une vitesse. C'est à se demander à quoi servait les 250 pages précédentes.

En résumé : Nos étoiles contraires n'a pas été marquant et émouvant pour moi, j'ai trouvé les personnages sympathiques mais pas attachants, les moments où Hazel parle du cancer ou de son "amour" avec Augustus sont trop peu fournis à mon goût. J'avais vu le film "Ma vie pour la tienne" avec Cameron Diaz et Abigail Breslin il y a quelques années que j'avais préféré. J'ai préféré également Wonder à ce livre, ce qui m'a aidé à mettre cette note sur ce roman. 
Je n'en garde pas une mauvaise expérience, j'ai d'ailleurs de découvrir d'autres œuvres de John Green.  

Note : 3.5/5 


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