samedi 1 juin 2013

Livre numéro 37 : Kaleb saison 1. Myra Eljundir

Auteur : Myra Eljundir 

Edité chez : Robert Laffont collection R
Premier tome d'une trilogie.
Résumé :
À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller?



Avis :

 

L'amie qui m'a prêté ce roman m'avait prévenu que c'était une drogue, je n'en doutais pas une seconde vu les avis sur internet et après un début qui m'a laissé de marbre, j'ai très vite accroché et il en est devenu presque vital de savoir la suite de ce roman !

Point très gênant dans cette lecture : je n'ai pas aimé Kaleb, mais pas du tout. J'ai essayé pourtant mais rien à faire, je n'ai pas réussi. Ce gosse égoïste qui a tout mais qui ne donne rien, qui profite de tout le monde et qui doit bien être la dernière personne à qui son don aurait dû être donné. Sérieusement, je m'en suis un peu voulu mais ce que j'étais content lors de la scène avec son père à l'hôpital. Il n'a eu que ce qu'il méritait et je n'éprouve aucune sympathie envers ce personnage. Tout est beaucoup trop facile pour lui et j'espère qu'il va se confronter à la dure réalité de la vie dans les tomes suivants.

Fort heureusement il y a eu Abigail ! Ce personnage m'a vraiment plu ! J'ai adoré son côté torturée et sa détermination pour plaire à son père. J'espère juste qu'elle va arrêter de se faire marcher sur les pieds car elle dégage un énorme potentiel pour moi. Son don dans le roman a vraiment agit sur moi.

Sinon au niveau de l'histoire, j'ai bien aimé le concept des Enfants Du Volcan et les références à la culture islandaise tout au long du roman. Après ce sont des individus avec des pouvoirs donc ne crions pas tout de suite au génie mais il y a des nouveautés dans ce que j'ai vu dans ce genre d'histoire jusque-là.

Lorsque l'action est lancée, on enchaîne les révélations même à la dernière page on découvre un nouvel élément jusqu'à se dire que rien n'est fait au hasard et ça pourrait très vite devenir prévisible mais je m'en fiche car je ne réfléchis pas lorsque je lis et je suis toujours étonné ! #Mec qui a tout compris à la vie ! 

Comme dit sur la quatrième de couverture, ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains à cause de certains passages assez sensuels mais également durs voire des moments où la psychologie des personnages est mise à rude épreuve selon moi.

Ce qui change des autres lectures c'est que les protagonistes sont tous maléfiques, entre Kaleb, Abigail, le colonel et ceux qui sont importants dans cette histoire, on ne sait pas à qui faire confiance, personne n'est vraiment honnête et ils font tous passer leurs intérêts personnels au-dessus des autres. Tous ont leur version des faits et le lecteur est livré à lui-même pour choisir la personne qu'on croit. Il est d'ailleurs fréquent de faire les mauvais choix. Dans ce livre, l'auteure a exclu les gentils en renforçant les mauvais côtés. Le récit qui passe d'un personnage à l'autre ne peut nous aider à faire notre choix. C'est un procès où tous sont coupables mais pas forcément du crime dont on les accuse. Réussir à créer des personnages comme ceux-là est une prouesse littéraire pour moi. 

Myra Eljundir joue avec nos nerfs, nos émotions, au fil des pages, on en perd sa logique et ne nous laisse aucun répit. C'est d'ailleurs ça qui nous tient en haleine.

Pour finir, je dirais que Kaleb est une drogue par tous ces mystères qui planent et une fin qu'on soupçonne tragique. Aaron le précope n'est pas là pour nous contredire. La plume est très agréable à lire et le tout donne un livre qui fait tourner les pages à une telle frénésie que j'ai lu 300 pages en deux jours. Ce qui est incroyable.

En résumé : Kaleb est un très bon roman aux personnages charismatiques qui ne laissent personne indifférent, l'histoire est très bien ficelée et la plume nous emporte. Le tome 2 est dans ma PAL et je compte le commencer juste après la lecture que j'avais prévue Born Wicked de Jessica Spotswood pour ceux que ça intéresse. Il est un peu sombre par contre donc comme dit sur le livre, déconseillé aux âmes sensibles.
Note : 4.25/5 



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