samedi 9 mars 2013

Livre numéro 3 : Le passeur. Lois Lowry.

Auteure : Lois Lowry
Edité chez : L'école des loisirs
Résumé : Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas.
Les inégalités n'existent pas, la désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les Nouveaux nés inaptes sont " élargis ", personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c'est le dépositaire de la mémoire.
Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand il avait encore des animaux, quand l'humain pouvait encore voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d'une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu'il est unique.
Un destin extraordinaire l'attend. Un destin qui peut le détruire.

 Avis : 

Commencé le 10/01 Terminé le 15/01


Ma première dystopie de l'année ! C'est mon genre littéraire favoris.

Je l'ai beaucoup aimé. Le passeur est une dystopie maquillée par l'autorité en utopie pour les habitants, la "communauté" comme l'appellent les habitants m'a fait penser à la Société de Promise d'Ally Condie, autre roman dystopique que j'adore.


Il y a tellement de choses à décrire dans la communauté, tout d'abord les cellules familiales qui sont composées de deux adultes, d'un enfant garçon et un autre enfant fille, obligatoirement si le couple désire des enfants. Mais en réalité, les enfants n'ont aucuns liens du sang avec leurs parents et parfois aucun avec leur frère ou leur sœur.  Tous les nouveaux-nés proviennent de mères-porteuses. Le plus frappant dans cette histoire c'était les habitants de la communauté qui considèrent très mal les mères-porteuses, ingrats. 


A la fin de l'année est organisé une cérémonie qui fête les anniversaires de tous les enfants de la communauté, et selon leur âge, ils ont des attributions (par exemple à huit ans, les enfants doivent faire du bénévolat ou à neuf ans ils ont un vélo). L'âge le plus important est douze ans car c'est à ce moment que les enfants reçoivent leurs attributions.
L'histoire suit Jonas (je n'aime pas vraiment ce nom entre nous soit dit) un onze-ans qui a une vie plutôt normale, une cellule familiale avec deux parents, une petite sœur adorable (j'ai parfois l'impression que toutes les petites sœur dans les romans sont adorables. Mais je ne dis plus rien parce que la petite sœur de mon personnage principal est également adorable), il a des amis, un vélo et fait du bénévolat au centre des personnes âgés.
Lors de la cérémonie pour les douze ans, la Sage qui donne les attributions à tous les enfants n'appelle pas Jonas et là c'est la confusion pour tout le monde. Puis lorsque tous les douze ans ont été appelés, elle prévient toute l'assemblée que cette année est spéciale car un nouveau dépositaire de la mémoire a été sélectionné, et ce dépositaire c'est Jonas. Il suivra ainsi une formation tous les soirs après les cours avec l'actuel dépositaire de la mémoire.


Qu'est-ce qu'un dépositaire de la mémoire ? C'est une personne qui garde tous les souvenirs du monde avant l'arrivée des communautés, il n'y a qu'un dépositaire par communauté. Le dépositaire doit ensuite transmettre ses souvenirs à une seule personne qui deviendra le prochain dépositaire (j'espère que c'est assez clair). Il réussit à transmettre ses souvenirs à quelqu'un en lui touchant le dos. Ainsi Jonas reçoit des souvenirs de l'ancien temps, il y en a qui sont plutôt agréable comme une descente en luge mais il y en a d'autres qui sont très durs à supporter, la souffrance, la solitude, la guerre. Ces mauvais souvenirs ont fait fuir un ancien dépositaire de la mémoire en formation, Rosemary. Depuis, il est interdit de donner son nom à un nouveau-né ou même de le prononcer. 


C'est là qu'on comprend qu'il n'y a qu'une seule personne qui garde ces souvenirs pour ne pas que la population entière ait à endurer ces choses-là.


Un autre souvenir du passeur est également le souvenir des couleurs, en fait, des scientifiques ont supprimé la couleur dans la vie des personnes. Avant sa formation, Jonas réussissait à voir quelques fois des couleurs mais comme il ne savait pas ce qu'était une couleur, la description me paraissait étrange.
La fin est plutôt spéciale, on apprend quelque chose sur l'élargissement qui ne m'était pas étonnante. Le dernier chapitre peut se faire interpréter comme on veut.

En résumé je vous conseille vivement Le passeur, il était original pour une dystopie et malgré  sa date de publication (1993) l'écriture est un beau mélange de classique et d'actuel. 


Note : 4.5/5


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