mercredi 13 mars 2013

Livre numéro 18 : Le béton qui coule dans nos veines. Laurence Schaak Goulven Hamel

 Auteurs : Laurence Schaak Goulven Hamel
Edité chez : Nathan collection Backstage
Résumé : L'explosion du Hip-Hop en plein cœur du Bronx
1981, New York. Prince G, jeune graffeur au talent fou, s'engouffre dans un souterrain du métro avec ses bombes de peinture. Quelques instants plus tard, il meurt, renversé par une rame de métro. La police conclut au suicide. Mais, dix ans après, ses amis ne comprennent toujours pas les raisons de sa mort.
Il est l'heure pour chacun d'entre eux de découvrir la vérité...








Avis :

 

Commencé le 12/03 Terminé le 13/03 
  
Cette semaine, j'aurais lu deux romans où l'action se passe à New York mais la comparaison s'arrête là. Il n'y a aucun points communs ensuite. Je suis passé de l'Upper East Side très riche de nos jours au South Bronx dans le "ghetto" des années 80-90. On passe de la bijouterie Tiffany's aux rames de métros remplies de graffitis. 
Le béton qui coule dans nos veines est un roman très simple à lire avec une histoire très sympathique. On y découvre Prince G. un graffeur et rappeur à ses heures perdues, à la façon de l'auteure de le décrire, on dirait presque un dieu. Il est silencieux, calme malgré toute l'agitation du Bronx, c'est un artiste, il manie la bombe de peinture comme personne, et arrive même à donner de la poésie dans ce paysage des plus sombres et inquiétants. Il nous aurait presque fait passer le Bronx pour le Paradis. 
J'ai été vraiment très étonné lorsque j'ai su que Prince G. et ses amis n'ont que 16 ans lors de la mort de ce dernier. Je les imaginais bien plus vieux tant ils présentaient de l'expérience et de la maturité pour Prince G. 

L'histoire commence par l'introduction, la description du quartier etc... L'introduction se termine par la mort de Prince G. Le reste du roman est coupé en plusieurs parties appelées "Track" ce qui veut dire "morceau/piste" en anglais. Chaque "Track" suit les personnes qui ont un rapport avec Prince. Depuis ils ont tous pris des directions opposées. Un peu comme Pretty Little Liars mais la comparaison est sans intérêt.
Les deux premiers sont d'anciens amis qui sont devenus rappeurs. 
L'un est resté à New York. L'autre est parti en Californie. 
Un peu comme la Guerre Froide. Les Etats-Unis au commencement du hip-hop sont divisés en deux. New-York, les créateurs du genre d'un côté et la Californie avec d'autres artistes qui ne cessent d'améliorer ce genre nouveau.
A ces personnages s'ajoutent Queen Divine, la petite-amie de Prince G. à l'époque, une danseuse de break-dance devenue mère et professeur d'arts martiaux disparue de la circulation après la mort de son Prince, qui refait surface après être passée aux infos à la télé. Il y a aussi Isabelle, une photographe qui a accompagné la bande les derniers jours de la vie du Prince. Le héros du dernier Track n'est que le chauffeur du métro qui a fauché Prince G. lui-même. Ce n'est pas de sa faute, il a tenté de le faire fuir en klaxonnant mais Prince n'a pas bougé jusqu'à l'impact.  


Les personnes, lieux et évènements se sont réellement produits. Notamment les émeutes en Californie entre les gangs qui furent ravageuses. 

Ce livre était sympathique et très facile à lire, je l'ai fini en deux jours seulement. Par contre, la fin n'a pas été très bouleversante car je n'ai pas trop eu le temps de me questionner plus que ça sur Prince G. et son décès. Le fait que l'histoire soit très courte (180 pages) m'a empêcher de m'attacher plus à ces personnages et à peine on leur découvre une certaine profondeur, on passe à un autre. Et c'est assez dommage. Ils étaient vraiment variés et on se demande ce que des personnes comme ça font ensemble, c'est ainsi qu'on comprend que la musique rapproche les gens et que ces personnes étaient toutes liées par la musique. Isabelle, la photographe venant des quartiers un peu plus riches, blanche, qui perd ses bonnes manières en traînant avec Prince G. était très originale. Par contre, le livre était bourré d'artistes du genre mentionnés et comme il était saugrenu d'avoir des noms "normaux", les pseudos partaient un peu dans tous les sens quand au fond, je sais que je ne m'attarderais pas le moins du monde sur eux.

La collection Backstage est une collection de la maison d'édition Nathan est une collection très intéressante que j'ai découvert au salon du livre de chez moi. Elle regroupe plusieurs romans sur le thème de l'Histoire de la musique, une partie du livre est un récit, l'autre partie est un dossier très complet sur les détails de la musique. Une chronologie de ce style, les personnalités et un article digne de Wikipédia. Le béton qui coule dans nos veines est sur le Hip-Hop donc le dossier ne m'a pas plus intéressé que ça même s'il vaut un coup d'oeil car on en apprend sur cette culture que des personnes juge "sauvage". Enfin, vous me comprenez. Les graffs sont considérés comme du vandalisme et le rap est très mal vu mais ce livre nous fait voir les choses différemment. 

En résumé : Le béton qui coule dans nos veines est le parfait compromis entre l'Histoire et la fiction, j'ai bien aimé l'ambiance et je suis pressé de découvrir les autres Backstage notamment celui sur la Pop 60's "Au nom du père du fils et de John Lennon" car ce style a l'air très intéressant et qu'il se passe à Londres Underground il me semble, et j'adore tout ce qui est Londres. Il y a aussi le Rock, le Reggae, le Punk, La Soul/Funk va paraître prochainement et j'aimerais bien les découvrir. 

Note : 3.5/5


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