Avis :
Commencé le 5/02 Terminé le 7/02
Je
ne sais pas si je peux noter cette lecture pour la simple et bonne
raison que je ne sais pas si j'ai aimé ce roman. Enfin si, je l'ai bien
aimé mais je ne sais pas à quel degré.
J'ai trouvé ce livre surprenant, intéressant. Je ne m'attendais pas du tout à ça.
Le titre et la quatrième de couverture n'aident pas du tout à situer cette histoire.
Par contre, l'auteure a planté le décor dès le premier chapitre de deux pages.Ce livre parle en fait d'organisateurs de programmes pour la télévision qui ont une nouvelle idée. Capturer des gens sans distinctions, hommes, femmes, enfants, personnes âgées, les entasser dans des camions et de les faire vivre dans un camp de concentration où ils travaillent comme des bêtes, sont très mal nourris, vivent dans des endroits rebutants, se font maltraiter par les kapos (surveillants des camps de concentration lors de la période nazie) lorsqu'ils sont inaptes à travailler, on les exécute et tout ça, devant les caméras qui transmettent ces images dans une télé-réalité qui fait de plus en plus d'audimat à chaque émission.
Impensable vous pensez ? ça me paraît tout à fait possible vu la bassesse des programmes télé de nos jours.
Je reconnais que toutes les idées de télé-réalités indécentes me fascine : Hunger Games, la Sélection etc... Et donc la curiosité me prit et ça me motiva à continuer. Surtout que ce roman ne fait que deux cent pages, les marges sont épaisses et l'écriture est très simple à suivre donc je ne voulais pas faire la fine bouche.
Ce qui était bien dans ce roman c'est qu'il y a eut trois points de vues qui englobaient chacun des choses intéressantes. Tout d'abord avec Pannonique, la détenue favorite des autres détenus et la chouchoute des téléspectateurs, on voit le quotidien horrible dans ces camps mais la part d'Humanité des détenus pendant les repas. Ensuite on voit la vie de ce camp à travers Zdena, une kapo que tout le monde se plaît à détester, elle est stupide mais on voit qu'elle fait des efforts, qu'elle en a marre d'être traitée comme ça et en plus, elle commence à ressentir des choses pour Pannonique qui la voit comme les autres.
Enfin, quelques phrases nous décrivent les répercussions de l'émission, les bulletins d'audimat florissants, les nouvelles décisions que prennent les organisateurs et la situation en dehors du camp. Concentration, ainsi est nommée cette télé-réalité, devient l'émission la plus suivie de tous les temps, ce qui témoigne de la bêtise de la population.
Chaque partie de ce roman, au nombre de 6 apporte une nouvelle chose qui vient remettre en compte beaucoup de choses.
En résumé: Acide sulfurique est fait pour vous, si vous en avez assez des télé-réalités à deux balles et que vous voulez savoir à quel point l'industrie du divertissement atteint le comble de l'absurdité. Il n'est pas très gros mais il fait réfléchir et la dernière phrase laisse perplexe, il y a des interprétations différentes possibles. A vous de choisir laquelle vous convient. Si vous êtes un peu réticents à le lire, sachez que la narration est très fluide et on dévale les pages très vite.
J'ai trouvé ce livre surprenant, intéressant. Je ne m'attendais pas du tout à ça.
Le titre et la quatrième de couverture n'aident pas du tout à situer cette histoire.
Par contre, l'auteure a planté le décor dès le premier chapitre de deux pages.Ce livre parle en fait d'organisateurs de programmes pour la télévision qui ont une nouvelle idée. Capturer des gens sans distinctions, hommes, femmes, enfants, personnes âgées, les entasser dans des camions et de les faire vivre dans un camp de concentration où ils travaillent comme des bêtes, sont très mal nourris, vivent dans des endroits rebutants, se font maltraiter par les kapos (surveillants des camps de concentration lors de la période nazie) lorsqu'ils sont inaptes à travailler, on les exécute et tout ça, devant les caméras qui transmettent ces images dans une télé-réalité qui fait de plus en plus d'audimat à chaque émission.
Impensable vous pensez ? ça me paraît tout à fait possible vu la bassesse des programmes télé de nos jours.
Je reconnais que toutes les idées de télé-réalités indécentes me fascine : Hunger Games, la Sélection etc... Et donc la curiosité me prit et ça me motiva à continuer. Surtout que ce roman ne fait que deux cent pages, les marges sont épaisses et l'écriture est très simple à suivre donc je ne voulais pas faire la fine bouche.
Ce qui était bien dans ce roman c'est qu'il y a eut trois points de vues qui englobaient chacun des choses intéressantes. Tout d'abord avec Pannonique, la détenue favorite des autres détenus et la chouchoute des téléspectateurs, on voit le quotidien horrible dans ces camps mais la part d'Humanité des détenus pendant les repas. Ensuite on voit la vie de ce camp à travers Zdena, une kapo que tout le monde se plaît à détester, elle est stupide mais on voit qu'elle fait des efforts, qu'elle en a marre d'être traitée comme ça et en plus, elle commence à ressentir des choses pour Pannonique qui la voit comme les autres.
Enfin, quelques phrases nous décrivent les répercussions de l'émission, les bulletins d'audimat florissants, les nouvelles décisions que prennent les organisateurs et la situation en dehors du camp. Concentration, ainsi est nommée cette télé-réalité, devient l'émission la plus suivie de tous les temps, ce qui témoigne de la bêtise de la population.
Chaque partie de ce roman, au nombre de 6 apporte une nouvelle chose qui vient remettre en compte beaucoup de choses.
En résumé: Acide sulfurique est fait pour vous, si vous en avez assez des télé-réalités à deux balles et que vous voulez savoir à quel point l'industrie du divertissement atteint le comble de l'absurdité. Il n'est pas très gros mais il fait réfléchir et la dernière phrase laisse perplexe, il y a des interprétations différentes possibles. A vous de choisir laquelle vous convient. Si vous êtes un peu réticents à le lire, sachez que la narration est très fluide et on dévale les pages très vite.
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