dimanche 29 décembre 2013

Livre numéro 82 : La Sélection. Kiera Cass

Auteure : Kiera Cass
Edité chez : Robert Laffont collection R
Résumé : Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne...Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d'Illeá, la «Sélection» s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le coeur du jeune Prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d'office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu'elle ne désire pas; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles...
Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés: l'existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu'elle n'aurait jamais osé imaginer?

Avis :

 

La Sélection est un roman que j'avais lu alors qu'il venait de paraître l'année dernière et comme j'ai le tome 2 dans ma PAL, j'ai décidé de me rafraîchir la mémoire.

En lisant des avis sur Goodreads, je me suis rendu compte que ceux qui ont lu le livre soit l'ont adoré soit l'ont détesté. Certains crient même au plagiat de "Hunger Games" et c'est vrai que pendant ma relecture, certains points communs m'ont plus interpellés que la première fois. Cependant je ne dirai pas que c'est un copié/collé. Allez écrire une dystopie impliquant une télé-réalité à échelle nationale et voyez si vous ne reprenez pas certaines idées.

America est un personnage très attachant, bien que très bas placée dans la hiérarchie sociale, ne vient pas se plaindre contre le gouvernement mis en place ou estimer qu'elle et sa famille devraient vivre dans de meilleures conditions. Pour une artiste, elle reste toujours très humble et généreuse. Contrairement à son frère Kota, elle reste très attachée aux valeurs familiales et, défaut comme qualité, elle veut faire plaisir à tout le monde, quitte à ne pas faire ce qu'elle a envie de faire. Ce qui contraste avec son côté un peu trop franc, mais qui m'a beaucoup plu. 
A propos de sa langue pendue, heureusement que Maxon n'ait pas la grosse tête (comme Joffrey dans Game of Thrones pour ne citer que lui) car je pense que America aurait passé un sale quart d'heure.

Le prince Maxon est un personnage qu'on découvre petit à petit. Tout comme America, on a des aprioris dûs à sa condition mais certaines fois, j'ai eu tort à son sujet. Il ne vit pas dans le même monde que vous et moi, il n'est jamais tombé amoureux et ne sait pas vraiment comment se passent ces choses-là, lui demander de choisir celle qui deviendra sa femme alors qu'il n'a jamais vécu une relation amoureuse est une mission bien compliquée. Surtout que contrairement aux candidats lambdas de télé-réalité, le pays a les yeux braqués sur lui et se séparer de celle qu'il a choisit est impossible. Autant vous dire que la pression qu'il a sur ses épaules est énorme. Sans oublier que vu la récompense à la clé, les candidates ne montreront pas forcément leur vrai visage.

Le triangle amoureux du roman est relativement mis en avant car contrairement à Hunger Games, America doit juste séduire un prince et pas assassiner 23 adolescents pour gagner. Normal que l'amour soit placé au centre de l'histoire, donc. 
Selon moi, il est très difficile de choisir son camp (Team Maxon ou Team Aspen) dans ce premier tome car les deux prétendants sont très peu décrits et j'attends que le tome 2 les détaillent plus, fasse remarquer leurs différences afin de faire un choix définitif.

Céleste, qu'elle vipère celle-là ! Le personnage qu'on adore détester, j'ai pas raison ? Bon. L'auteure lui a quand même mit que des défauts. Non pas que ce genre de personne n'existe pas mais de là à la faire toute noire, c'est difficile à faire passer.
C'est d'ailleurs ce que je reproche aux candidates, pour moi, elles avaient l'air d'être toutes blanches ou toutes noires. Excepté America, Marlee, Céleste et Kriss vers la fin, aucune ne se démarque à mon goût. Il n'y a pas eu de coups en traître. Après tout, L'UNE D'ENTRE ELLES VA ÉPOUSER LE PRINCE ! A la télévision (voire dans la vraie vie) on voit des filles se crêper le chignon pour moins que ça. D'ailleurs, ça m'a étonné qu'il n'y ait pas de confessionnal où les filles se cassent du sucre sur le dos. Dommage.

Au niveau du contexte, j'ai été déçu. L'Histoire d'Illéa, pourquoi pas. Mais, au bout de trois cents ans, peu de choses ont changé. Notamment dans le domaine de la technologie où tout semble figé dans les années 2000 quasiment. Cela peut faire parti du charme du contexte mais dans de la science-fiction, la technologie c'est le minimum, non ? 

En résumé : La Sélection est un roman qui fait passer un bon moment, l'héroïne est attachante, l'ambiance girly sans pour autant émasculant et rose bonbon. Je le recommande à celles et ceux qui aiment les dystopies axées sur la roman comme Promise. 


Note : 3.75/5 




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un commentaire ? C'est ici.